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L’art et la science du matcha : de la feuille à la tasse

Le matcha, cette poudre de thé vert d’origine japonaise, offre une expérience sensorielle riche en saveurs et en textures. De la feuille à la tasse, chaque étape de sa production est méticuleusement orchestrée pour garantir une qualité exceptionnelle. Découvrez ici tout ce que vous pouvez savoir sur ce processus.

Sélection et récolte : les secrets d’une feuille de matcha de qualité

La première étape dans la création d’un matcha de qualité est la sélection des feuilles de thé vert. Idéalement, seules les feuilles les plus tendres et les plus jeunes sont choisies. Elles sont généralement cultivées à l’ombre. Cela entraîne une augmentation de la teneur en chlorophylle et en acides aminés, donnant à la boisson sa couleur vibrante et son goût caractéristique.

Comme vous pouvez le voir sur Kumiko Matcha, la récolte est une tâche qui nécessite une expertise et une précision particulières. Les producteurs de matcha doivent choisir le moment optimal pour la cueillette, généralement au printemps, lorsque les bourgeons sont à leur apogée. Les feuilles sont cueillies à la main, ce qui garantit une sélection précise et minimise les dommages aux plantes. Ce processus manuel permet également de s’assurer que seules les meilleures feuilles sont récoltées, ce qui contribue à la qualité finale du matcha.

Matcha

Le processus de broyage : transformer la feuille en poudre fine

Concernant le processus de transformation, la première étape est toujours le processus d’étuvage, qui permet d’arrêter l’oxydation. Il est ensuite refroidi, puis séché. Une fois les feuilles de thé vert récoltées, elles sont en effet soumises à un processus de séchage minutieux pour éliminer toute l’humidité. La méthode traditionnelle de séchage implique de les placer sur des nattes de bambou et de les exposer à l’air frais. Ce processus permet de préserver les arômes naturels des feuilles et de les préparer pour l’étape du broyage.

Après le séchage, elles sont soigneusement triées pour éliminer les tiges et les impuretés. Ce tri minutieux garantit que seules les meilleures feuilles sont utilisées, ce qui contribue à la qualité finale du matcha.

Une fois triées, elles sont prêtes à être broyées en une fine poudre verte. Traditionnellement, le broyage est effectué à l’aide de meules en pierre, qui écrasent lentement les feuilles pour les réduire en poudre.

Techniques de préparation : l’importance de la température et du fouettage

La température de l’eau utilisée pour préparer le matcha est un facteur déterminant pour en extraire tous les arômes et les bienfaits pour la santé. L’eau doit être chauffée à environ 70-80°C (158-176°F) pour préserver les nutriments délicats du matcha et éviter de brûler les feuilles. Une température trop élevée risquerait de rendre la boisson amère et de compromettre sa saveur subtile et équilibrée. En revanche, une eau trop froide ne permettrait pas d’extraire pleinement les arômes et les nutriments. Ainsi, le contrôle précis de la température est essentiel pour obtenir un matcha parfaitement équilibré.

Une fois la bonne température de l’eau atteinte, la technique de fouettage entre en jeu pour créer une mousse luxuriante et homogène. Le fouet utilisé pour préparer le matcha, appelé « chasen » en japonais, est conçu pour créer une mousse aérée en agitant rapidement la poudre de matcha dans l’eau chaude. Cette technique de fouettage permet de mélanger efficacement le matcha avec l’eau et de libérer ses arômes subtils, tout en créant une texture crémeuse et veloutée.